LES INSTITUTIONNELS
On distingue nettement une fracture entre, d’une part, le positionnement de l’Etat et de la Région, pour la diminution du nucléaire dans la production d’électricité et pour l’augmentation des énergies renouvelables au premier rang desquelles l’éolien terrestre et, d’autre part, la position des territoires plus proches de la population, le département et la communauté de communes, plus mesurés dans leur appréciation à propos de la part que doit conserver le nucléaire, plus enclins à favoriser d’autres énergies renouvelables – le bois, la géothermie, la biomasse, le solaire… – et beaucoup plus réticents à un développement de l’éolien terrestre qu’ils jugent actuellement effréné et anarchique et dont ils semblent mesurer davantage la montée du sentiment grandissant d’aversion et d’hostilité dans la population.