Notre avis

NOTRE AVIS
Les nuisances provoquées par les éoliennes sont nombreuses mais la raison de lutter contre ce mode de production d’énergie est ailleurs. L’INSTALLATION D’EOLIENNES TERRESTRES EN FRANCE EST UNE ABERRATION qui réside dans le caractère INTERMITTENT de la production. En effet, cette intermittence ne peut être gérée que de trois façons :
1- Une adaptation de la consommation à l’intermittence de la production ou
2- La consommation différée grâce au stockage de la production ou
3- Un moyen de production complémentaire pour palier à cette intermittence.

1- Une adaptation de la consommation à l’intermittence de la production
Cette adaptation est impossible. Prenons quelques exemples :
a- Un travailleur rentre chez lui le soir, fatigué après sa journée de travail. Après le dîner, à 20 h, il regarde les informations à la télévision. A 20 h 10 le journal s’arrête car il n’y a plus de vent…
b- Un travailleur marseillais est à Paris, dans le métro, sur la ligne n°1. Il va prendre son train gare de Lyon. Arrivé à Châtelet le métro s’arrête car … il n’y a plus de vent ! Il risque fort de rater sont train … sauf si le train fonctionne lui aussi à l’électricité éolienne (sic).
On peut multiplier à l’infini les exemples et même les écologistes les plus véhéments ne supporteraient pas longtemps ce mode d’organisation.
2- La consommation différée grâce au stockage de la production
Là c’est tout simple : on ne sait pas faire ! On sait construire des batteries pour des petites quantités d’électricité – par exemple la batterie d’une voiture – mais pas pour des quantités importantes. De plus, avec les connaissance actuelles, ces immenses batteries utiliseraient des quantités énormes de métaux… Le caractère écologique des éoliennes serait complètement remis en cause.
3- Un moyen de production complémentaire pour palier à cette intermittence.
Les éoliennes fonctionnent en moyenne 23 % du temps. Le reste du temps il n’y a pas assez de vent ou trop de vent ou les machines sont en maintenance. Pour chaque éolienne il faut donc un autre mode de production qui fonctionnera 77 % du temps.
En Allemagne, où le principal mode de production d’électricité est le charbon, pas de problème. Les éoliennes viennent soulager les centrales à charbon et, pendant 23 % du temps, la production de CO2 est considérablement diminuée. A signaler que l’éolien ne vient pas augmenter la puissance électrique mais uniquement soulager un dispositif par un autre.
En Espagne, où le principal mode de production d’électricité est le gaz, pas de problème. Les éoliennes viennent soulager les centrales à gaz et, pendant 23 % du temps, la production de CO2 est très diminuée. Même remarque que pour l’Allemagne ; il n’y a pas de production supplémentaire mais un remplacement de système de production.
En France, où le principal mode de production d’électricité est le nucléaire, le problème est entier. Car le nucléaire ne fournit pas de CO2 donc l’utilisation d’éoliennes n’est d’aucune utilité sur le plan écologique. On vient donc remplacer 23 % du temps un système qui fonctionne très bien tout seul sans fournir de CO2 par un autre système avec tous les coûts d’investissement et de fonctionnement complètement inutiles que cela suppose. Mais pourquoi ? Antoine Waechter avait la réponse : « L’éolien ne fabrique pas de l’électricité. Il fabrique des euros, toujours plus d’euros et toujours pour les mêmes, sur le dos des consommateurs/utilisateurs/contribuables. »